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En 1969, Moshé Michaël Brand, plus connu sous le nom de Mike Brant monte à Paris où il se produit, grâce au chanteur Carlos, au club Bistingo.

C'est là qu'il fait la rencontre du compositeur Jean Renard qui lui écrit une sublime ballade amoureuse, intitulée “Laisse-moi t'aimer”. Pendant deux mois, Mike apprendra phonétiquement la chanson en studio.

Un travail laborieux mais payant puisque “Laisse-moi t'aimer” fera un triomphe dès sa sortie et se vendra à plus d'un millions d'exemplaires.

 

Celles qu’il a aimées
En 1973, on voit Mike Brant avec de belles blondes du Nord mais également, et contrairement à la légende, avec de belles Méditerranéennes ; son charme opère dans toutes les circonstances.
Selon son entourage, il aime jouer au chat et à la souris avec les femmes réputées difficiles, un peu inaccessibles, pas faciles à conquérir.
Mike aime celles qui ont gardé, comme il le chantera, < -Corinne, une jeune Suissesse
– Christine, une Française, (l’ex-femme du réalisateur de cinéma Claude Lelouch) ;
– Mikhal Tal, une chanteuse israélienne
– Lena, une Danoise, son dernier amour.

Début 1971, Mike fait un triomphe au Midem. Cette année-là, il sort trois 45 tours : NOUS IRONS À SLIGO, À CORPS PERDU, LA FILLE À AIMER, et un album qui se vendra à 380 000 exemplaires.
Il chante au festival de Provins et enregistre ses deux premières chansons en allemand et LAISSE MOI T’AIMER en italien. Pourtant, le 14 février 1971, il est victime d’un terrible accident de voiture sur la route de Bourg-en-Bresse. Soudain sa voiture cale et un camion qui surgit ne peut l’éviter. Il subit un traumatisme crânien. France-Soir titre que Mike Brant a perdu la mémoire ! Ce n’est pas vrai mais il s’en sort très secoué. Monique Le Marcis, dira rétrospectivement qu’après cet accident, il n’a peut-être pas été correctement soigné : tous ses problèmes ultérieurs seraient venus de là.

Dalida et Mike
Le 23 novembre 1971, Dalida passe en vedette à l’Olympia de Paris, Georges Chelon en <> et Mike Brant en <> pendant dix-sept jours
Certes, son nom est en tout petit sur une lumineuse rouge du music-hall du boulevard des Capucines, mais sa voix de soleil fait merveille. Il chante LAISSE MOI T’AIMER, dont il a déjà vendu 1 million d’exemplaires, reprend les Platters et imite son idole Jerry Lewis. Désormais Mike n’est plus un inconnu. Sa mère est au premier rang, heureuse. D’autant que son fils lui a acheté, avec ses premiers cachets, une maison blanche aux volets bleus à Haïfa.
Ce passage à l’Olympia va pourtant détacher Mike de son producteur, Jean Renard. Pour lui cet Olympia vient trop tôt dans la carrière de Mike, qui n’est pas encore tout à fait au point.

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