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Pas un numéro de Salut les Copains, Podium, Stéphanie n’est publié sans que l’on propose en page centrale un poster du jeune homme ou qu’on ne fasse l’écho d’une histoire sentimentale totalement inventée. L’entourage professionnel de l’artiste est d’ailleurs complice de ce genre de phénomène : ce qui compte, c’est que l’on parle de lui. Ainsi, victime d’un grave accident de voiture en 1971 (sa voiture cale sur la route de Bourg-en-Bresse et un camion qui surgit ne peut l’éviter), on va lui rajouter des bandages sur sa tête avant de laisser entrer les photographes dans sa chambre, donnant l’impression qu’il se trouvait à l’article de la mort alors que quelques secondes auparavant, il éclatait de rire avec son producteur ! Et France-Soir de publier en une des journaux : Mike Brant a perdu la mémoire ! Dans le peti univers du disque, le métier du disque, le disque business, le succès de Mike attise les jalousies : on le dit prétentieux alors qu’il est timide ; on le dit arrogant alors qu’en fait il est très complexé puisqu’il parle mal le français. Il le lit encore moins bien mais suffisamment pourtant pour être blessé par les propos de ceux qui le prennent pour un imbécile, ou par les blagues faciles de l’humoriste qui dit « Drame chez Mike Brant, sa bibliothèque a brûlé, il a perdu ses albums à colorier

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