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En 1967, tout va bien : Moshé Brand est devenu un chanteur côté dans le circuit des grands hôtels. Mais en avril de cette même année, alors qu’il chante à l’hôtel Tel Aviv, il est appelé d’urgence au chevet de son père mais quans il arrive à Haïfa, Fishel le papa s’est éteint. Très affectée par cette disparition, s’enferme dans un silence et un refus de tout. Sa mère a raconté : « Mon fils avait une très grande admiration pour son père et, pour lui, sa mort le privait non seulement d’une affection, mais également d’un grand soutien professionnel. C’est pour son père qu’il souhait à tout prix réussir. Pour lui, cette disparition qui survenait au moment où il commencait à bien gagner sa vie et à être connu représentait une réelle injustice. Il ne l’acceptait pas… » Mike va demeurer prostré. Il se sent coupable de ne pas être arrivé à temps, se demande pourquoi continuer à chanter si son premier fan n’est plus là pour l’encourager et lui dire qu’il est fier de lui. Ses proches vont le persuader de remonter sur scène. C’est abbatu que Mike reprend donc son métier, mais désormais, il commence chacune de ses prestations en interprétant la chanson préférée de son père en yiddish, en son hommage, la voix et les yeux remplis de larmes… Le public pleurera et partagera sa douleur, sans savoir pourquoi, ému par tant de tristesse… En décembre, au Hilton, Mike rencontre Jonathan Karmon, directeur et chorégraphe d’une troupe folklorique « Le Grand Music Hall d’Israël », qui lui propose d’intégrer le groupe pour une tournée internationale d’un an (USA, Afrique Sud, …). Pendant ses tours de chant, Mike reprend avec naturel et une puissance voacle extraordinaire ses succès préférés comme « My Prayer ; Unchained Melody ; Summertime… ». Puis « Malaguena » qui est à l’origine une danse accompagnée de chant à l’esprit flamenco (jouée également par José Feliciano). Sa voix de chanteur est tout a fait exceptionnelle : une gamme de 17 notes en voix pure plus 10 notes en suraigu. Mike devient « Mikaël Sella » et joue de sa passion pour les titres et les shows à l’américaine et a plusieurs cordes à son arc à la vie comme à la scène : il faut aussi rire par son talent d’imitateur de personnages comme le comique Jerry Lewis, Dean Martin, Louis Armstrong ou encore Ray Charles. Les spectateurs sont conquis. Il n’a que 22 ans, l’heure est à l’insouciance, il chante, il donne tout, il est heureux !

mikebrantuvie

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